Réalisation :  THIERRY  SPITZER  –  JACQUES  BOUZERAND

Durée: 6 x 52 minCette série documentaire dresse un état des lieux de l’art contemporain en France en ce début de siècle. Contrairement à ses voisins, la France affiche un certain retard en matière d’initiation et de sensibilisation du grand public à l’art contemporain, un domaine encore réservé aux aficionados. Fort de ce constat, Jacques Bouzerand et Thierry Spitzer ont voulu « ouvrir une fenêtre sur l’art contemporain » afin de le rendre accessible à un public plus large. Que disent et que veulent dire les artistes aujourd’hui ? Où sont leurs sources, leurs inspirateurs ? Qui s’intéresse à ce qu’ils font ? Comment la société réagit-elle à leur production ? Comment le marché de l’art prend-il en compte cette création ?Après des mois de recherche et des heures de tournage partout où se fait l’art aujourd’hui, Jacques Bouzerand et Thierry Spitzer présentent une véritable enquête sur les artistes, les lieux, les matériaux, ceux qui font l’art, ceux qui le vendent, l’achètent, le collectionnent. Une centaine d’artistes ont été mobilisés, sans compter les collectionneurs, les marchands d’art, les galeristes, les directeurs de musée…

La série fait donc le point en 6 volets de 52 minutes qui se complètent et évoquent à chaque fois toutes les formes d’expression. Chaque épisode développe un thème : la notion de contemporain, les techniques, les collectionneurs, l’argent, la mise en scène de l’art contemporain et la formation à ce dernier. Cette série se veut vivante, dynamique et très illustrée, en un mot, accessible. Les principaux intéressés s’expliquent simplement, racontent leur démarche, décrivent leur travail. La série tord le cou à quelques idées reçues sur la création contemporaine. « Non, il ne faut pas avoir peur de l’art contemporain », dit l’auteur. Pour mettre en image cette enquête, un grand soin a été apporté à la réalisation afin que les œuvres prennent toute leur dimension, que le propos soit clair. Les artistes ont été filmés en train de travailler ; l’œuvre n’est donc pas figée. Les nombreuses interviews permettent de recadrer le débat et offrent de nouvelles pistes de réflexion.